Émissions de gaz à effet deserre de différents concepts de production de compost à Madagascar
Les résultats du bilan GES réalisé montrent des émissions de GES globalement faibles pour les concepts analysés pour la production de différents composts, avec des avantages relatifs pour le vermicompost (environ 18 kg CO2eq/t de compost) par rapport à la production de compost solide (environ 37kg CO2eq/t de compost) et au compost liquide (environ 48 kg CO2eq/t de compost).
Les émissions de méthane et de protoxyde d'azote provenant du compostage sont de loin les sources d'émissions les plus importantes dans le résultat global. Les émissions dues à l'utilisation de combustibles fossiles, par exemple pour le transport des matières premières biogènes ou pour le fonctionnement du processus, sont plutôt secondaires par rapport aux émissions directes dues au compostage.
Le carbone, qui a été produit à partir du compost et dont la durée de vie est liée durable, contribue à réduire la quantité de CO2 qui a été produite lors de l'épuisement de la biomasse utilisée et qui a été produite à partir du compost.
Les processus de compostage et l'application de compost aux sols agricoles interagissent avec l'environnement et le système climatique de multiples façons complexes, ce qui entraîne de nombreuses incertitudes.
Afin de réduire ces incertitudes à l'avenir et d'accroître la robustesse des résultats comptables, des mesures des valeurs d'émission réelles ou du carbone séquestré devraient être effectuées régulièrement au cours de la mise en œuvre et de l'exploitation des technologies étudiées en Madagascar